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Qu'est-ce que c'est ?

La bêta-lecture, c’est le fait de lire un roman dont le premier jet vient d’être finalisé, mais qui n’est pas encore prêt à être publié. L’auteur·e peut ainsi repérer ses erreurs, les incohérences, les éléments à reprendre avant de se lancer dans la correction complète.  En d’autres mots, c’est une vue d’ensemble de l’œuvre à travers les yeux de quelqu’un d’autre. Cela permet à l’écrivain·e de se confronter au regard d’autrui et d'obtenir un avis extérieur. La bêta-lecture est une étape qu’il ne faut pas négliger. On ne peut pas la faire nous-mêmes pour la simple et bonne raison que des éléments passeront toujours à la trappe. C’est pourquoi il vaut mieux travailler avec quelqu’un qui s’y connaît et qui pourra apporter toute l’aide nécessaire. La bêta-lecture est également très utile notamment dans le monde de l’auto-édition. Lorsqu’on souhaite publier son livre soi-même, il y a des étapes à ne pas négliger et à ne pas réaliser tout·e seul·e. La bêta-lecture en fait partie, c’est même un élément central tout comme la correction.

De façon générale, la bêta-lecture permet d’avoir un point de vue omniscient de son écrit. Ainsi le bêta-lecteur·rice doit réaliser les tâches suivantes :

  • Donner son opinion sur la trame, le fond, le cadre, l’univers, le déroulement des scènes, le bon enchaînement des actions, les personnages…

  • Relever les zones d’incertitudes c’est-à-dire les passages qu’il/elle n’a pas compris, les pistes à développer et s’il/elle le peut, indiquer le type de développement.

  • Rendre son avis le plus détaillé possible pour aider au maximum l’auteur·e dans la correction et/ou réécriture.

  • Lister les points forts et faibles du récit. Cela peut paraître anodin, mais cette étape est nécessaire pour l’écrivain·e qui ainsi se rend compte de ce qui va et de ce qui ne va pas dans son œuvre.

Bien sûr, la partie la plus importante de la bêta-lecture, est de donner son ressenti de lecteur·ice face au récit. Partager les émotions que cet ouvrage nous procure, les moments forts et ceux qui nous ont fait pleurer. Une bêta-lecture, c’est se livrer à cœur ouvert à l’écrivain·e, tomber le masque et dévoiler nos pensées. Cette partie doit être conséquente, car c’est ce que l’auteur·e retiendra de son œuvre. Lorsqu’un·e auteur·e demande une bêta-lecture pour l’un de ses écrits, il/elle veut savoir si son histoire plaît et pourquoi. L’analyse du récit est importante et servira dans la correction, mais ce que mémorise réellement l’auteur·e, ce sont les mots utilisés pour décrire son roman. C’est pourquoi il faut détailler le plus possible ses ressentis pour permettre à l’auteur·e de se situer dans son écrit.

Quelle est ma méthode de travail ?

Une lecture attentive

 

La première étape, la plus importante, est la lecture attentive du roman. Pour que mon jugement soit le plus fidèle possible, je ne lis qu'une fois le texte. Ainsi, mon avis se rapproche le plus de l'avis du futur lecteur ou de la future lectrice. Lorsque je lis le texte, je me concentre sur le fond, la forme, la structure du roman, la plume de l'auteur.e et mes réactions de lectrice face à l'histoire. Cette lecture n'est pas lambda, car il faut prêter attention à tout et surtout aux détails, c'est là que se trouvent bien souvent la plupart des incohérences.

Une prise de notes rigoureuse

La seconde étape, et pas des moindres, est la prise de note que je fais tout au long de ma lecture. En fonction de la formule choisie, j'adapte ma prise de notes. Celle-ci se construit sous la forme d'un tableau divisé par le nombre de chapitres que contient le roman et par les items de la formule. Je remplis les cases après la fin de chaque chapitre et je prends également soin d'écrire mon ressenti, mes hypothèses et théories sur l'histoire au fur et à mesure. Cette étape est primordiale lors de l'écriture du rapport de bêta-lecture.

Un rapport de bêta-lecture complet

 

La dernière étape consiste à rédiger le rapport de bêta-lecture. Il s'organise en différentes parties où je reviens précisément sur les points importants du roman. Ce rapport est adapté à chaque roman en fonction de la formule choisie. Généralement, il est constitué d'une quinzaine de pages, voire plus. Ce rapport est l'élément le plus important dans la bêta-lecture, car c'est sur quoi l'auteur.e va se reposer pour comprendre ses erreurs, mais aussi améliorer son écrit au cours des phases de correction et de réécriture.

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